vendredi 26 août 2011

En Musique

La porte d'entrée fermée à clé, il ne faudrait pas qu'elle s'ouvre seule comme elle en a pris l'habitude.

Tu m'attends dans le salon, debout, jambes écartées, nue et vulnérable en collier & laisse, bas, et mains derrière la nuque comme je te l'avais demandé par sms depuis le métro. Et tu y as ajouté quelques touches personnelles : bandeau pour les yeux, hauts talons et les bracelets en cuir à mousquetons à tes poignets et chevilles.
Je commente cette touche sympathique, vérifie ton excitation, que je te fais lécher sur mes doigts et me mets à l'aise. Robe bleue renversée sur le canapé, Black Celebration de Depeche Mode dans le lecteur CD, volets semi-clos, deux verres de vin sur la table, un déjà marqué par ton rouge à lèvre. Tu fais les choses bien, vraiment bien.

Je sais que je vais te donner la canne, te strier les fesses, mais avant je ne résiste pas à l'envie de me glisser derrière toi, coller mon torse contre ton dos, nos peaux qui se retrouvent, oui, nous nous étions quitté depuis presque 3 heures, trop longtemps, ayant chacun ces contingences matérielles. 
J'attrape tes tétons, les caresse, les durcis, puis je les pinces jusqu'à ce que tu hurles... Tu te tords puis pousses un cri aigu, beaucoup plus que tes râles rauques quand tu jouis, mais je retrouve le même volume sonore.

"shhhhhh....."
Doigt sur ta bouche, je t'attache les poignets dans le dos et de la laisse te guide jusqu'à la chambre, deuxième porte à laquelle j'attache ton collier, puis tes chevilles écartées avant de fixer tes bras en hauteur. J'ai maintenant accès à tout l'avant de ton corps, la fessée sur mes genoux que je t'ai promise, tu l'auras plus tard mais là, maintenant, je veux ton Verso plus que ton Recto. 
Je t'embrasse et je te doigte, je te dis à quel point tu comptes pour moi et lorsque notre faim a un peu passé - nous sommes tous deux pantelants - je vais chercher la cravache, les martinets et les pinces...

V