lundi 31 janvier 2011

parrallèle bucolique

qu'est-ce que la soumission? qu'appelles-tu BDSM?
Questions qui reviennent et auxquelles je suis obligé de coller des mots.

Une phrase que j'emploie souvent est la soumise définit avec son Dominant un champ dans lequel celui-ci va s'ébattre librement, quitte à se cogner contre les clôtures. Ces barrières sont soient des pratiques (pas de ceci ou de cela), un temps limité, ou le fameux safeword mot qui signifie que l'on sort du jeu, que ça ne va plus, que le côté consensuel disparaît.
Au fil du temps les clôtures vont bouger, et on arrive progressivement non pas à un champ gigantesque, mais mieux défini, avec ses longues rangées droites et les recoins où le bois est fissuré, ouvrant sur un nouveau pré carré.
 
Je sais par expérience que le champ aura  à certains endroits une forme bien définie, mais que la largeur des barrières ne dépend pas de moi, que certains poteaux trop durs ne doivent pas être titillés. Toujours est-il que le jardin cultivé à deux, sans souci de performance est un endroit que l'on ne quitte pas de sitôt, tellement on s'y sent bien.









Ce n'est que ma réponse, et de toute façon le BDSM touche à de l'amour, à une relation de couple (désolé les polyamoureux, je ne critique nullement mais je n'y arrive pas) et ne peut prétendre à une explication valable pour tout le monde.

V

samedi 29 janvier 2011

de Basquiat à Banksy

vu l'expo au MAM et le film "faites le mur".


le rapprochement n'est pas innocent du tout, art pop, dans sa définition vraie de pour tous, par tous, et surtout pas amené ou découvert par des élites et qui redescend les strates sociales

note à moi même, revoir la conférence de Frank Lepage incultures 1 (2005) pour bien saisir la différence entre culture et socioculture, entre ce qui est Art et ce qui ne l'est pas.

rapport avec le BDSM? de un je ne m'oblige à rien, de deux des clous plantés cruellement dans des poutres ou palettes de bois chez Basquiat, et une énorme gifle devant Banksy.
Bonjour le raccourci, non?

V



mardi 25 janvier 2011

éclectisme limité

Flobots... 
et pourtant je ne suis pas fana du violon 


et une chanson que j'ai déjà écouté 69 gazillions de fois...

V

laboratoire

Un ange passe devant moi, pause sur le lieu de travail, un laboratoire de conservation vidé de ses occupants, juste elle, moi et mon sac de jouets.

Une erreur, involontaire, mais une erreur, lorsque je lui demande de se déshabiller, elle débute par le haut, fort joli haut, sûrement une volonté d'exhiber ses ailes, mais je ne l'estime pas encore prête à voler. Qui plus il était convenu que se déshabiller signifiait commencer par la culotte, mais je crois plus à de la fierté qu'à de la pudeur.

Ma main attrape ses bras, et son buste se retrouve collé sur la paillasse froide, cela me rappelle le lycée, les cours de physique, heureusement pour la belle, pas de matériel de dissection, car j'ai comme une furieuse envie de visiter ses entrailles. Mes doigts fouillent sa bouche, repoussent la langue, en prélude à l'introduction d'un autre membre que je sens chaud et tendu derrière mon jean.

 Nous n'avons que peu de temps, et c'est une première rencontre, depuis le café dans le XVII ème où elle était au fond restée assez muette, se contentant de fixer mes pieds ou mes mains et de hocher la tête. Il a été convenu je ne l'attacherai pas, et elle aura deux safewords, dont un soft qui signifie un début de mal-être, car je sens qu'elle restera muette plutôt que d'exprimer clairement un refus.
Cours de débutante en somme, elle dit avoir peur que je ne m'ennuie, d'être trop novice, mais faire une  éducation à partir de la base n'est pas une corvée, qui plus est le voyage compte plus que la destination.

D'une main je tiens ses poignets, ses poings se ferment et s'ouvrent au rythme de mes fessées. Je commence avec la main semi fermée, comme une coupe pour boire de l'eau, son mat, et surtout air enfermé entre mes doigts et sa peau qui rougit très vite et échauffe ses fesses, ma main et nos sens. Puis, une fois la chair bien rosée et que je sens brulante, ses cuisses qui s'écartent et se rejoignent me laissant voir sa fente pleine de rosée : je sais que mon traitement fait son effet. 
Je passe à l'utilisation intensive de la paume, mes doigts ne faisant qu'accompagner le geste comme pour enrouler les globes fessiers. gauche droite gauche droite je n'aime pas les militaires mais les percussions rythmées installent une sorte d'hypnose, perte de notions, temps, lieu, plaisir, chaleur, douleur. La suite est beaucoup plus confuse, et implique du latex, du KY, et des embrassades...  et un rhabillage (en finissant par le string, leçon retenue cette fois ci) avant d'aller manger un morceau, le souffle encore court...

V

lundi 24 janvier 2011

ma couleur préférée

au hasard...
et dans ses dégradés même si je n'aime pas ce mot, il évoque une perte, un manque, un défaut, voir une usure, ce qui n’est pas mon propos, je ne cherche qu'à enjoliver la situation (et elle a bon dos, la situation, me fait-on savoir)

V

au commencement

était le verbe.

allez je me lance et avec une phrase biblique, la genèse du début du commencement, un premier post, un choix de police de caractère, helvetica parce qu'il n'y a pas mieux.

et des résolutions en ce début d'année dont celle de poster régulièrement.


V