mardi 13 novembre 2012

Ton Eau et tes Bas.

Ton collier, ton serre taille, tes tétons fièrement dressés - il ne fait pas encore très chaud non plus - et tes bas noirs, et moi nu.

Tes lèvres ont déjà trempé ma bandaison mais il m'en faut plus.
Et toi non plus, je sens bien que tu n'es pas sage sous tes reins.
Il t'en faut plus.
Il Nous en faut plus.
Et c'est moi qui définis le plus et c'est toi qui le subis.

Alors je prends la paire de menottes et t'entrave aux barreaux de mon lit.
Rapide, efficace et plutôt brutale, sans doute la raison pour laquelle je la préfère aux cordes......et pourquoi je préfère le schlack au zwouiff, le lien en dur à la caresse de la fibre... 

Un bâillon, car de ta bouche je n'ai plus besoin.
Un bandeau, car ainsi nous ne Nous voyons plus, et je veux plus ton corps que toi, là, maintenant et ne veux pas être attendri par tes yeux.
La canne longue et fine s'abat sur tes fesses, longtemps, je ne compte pas mais écoute tes gémissements, se fier à ta musique plutôt qu'à mon compteur.

Tes fesses sont assez rouges, brulantes quand j'y passe ma main pour y sentir les striées.
Je joue un peu au paddle alors, histoire de tirer des sons plus rauques et de voir ton sexe perler, luire...
Du dos de la main, je flatte tes lèvres, ton clitoris gonflé, la chambre sent ton sexe, et je perle aussi.

Alors je passe à côté, reviens lubrifié de la salle D'O, et entreprends ta sodomie, ton postérieur écarlate et bouillant contre mon bas ventre.

* * *

Quand je serai satisfait, je te détacherai non sans avoir à nouveau frappé ton sexe et là tu te branleras. Et quand tu jouiras, je libérerai ta bouche et tes yeux pour t'avoir contre moi, t'embrasser, Nous parler à nouveau.
T'ôter le collier, t'enlacer en cuillère et nous endormir alors que j'embrasserai ta nuque au parfum de cuir.

V



vendredi 18 mai 2012

Plus fort.

Directement dans le jeu, partie commencée 

Poignets liés par le cuir, le métal, les cordes à l'anneau au plafond dans mon salon
Yeux clairs, limpides et maquillés de noir que je connais bien même couverts par le cuir en ce moment
Bouche à la fois ouverte et fermée par la boule rouge du bâillon
Le Collier, celui qui me dit que c'est bien toi sous cet attirail, mais aussi ton autre toi, et que mon autre moi est libre d'y aller, d'y aller vraiment, de sortir de sa boîte et de mordre
Les bas et les talons, business as usual

Je recule, j'avance, mon bras gauche plié contre mon corps, le droit qui joue avec le singletail histoire de trouver la bonne distance.
Tour autour de mon épaule, puis ton dos, le cracker qui pince, brûle et marque
Nouveau tour, puis tes fesses.
Répétition, routine, habitude, je veux plus, toujours plus
Je m'approche, la bave aux lèvres, lanière qui attrape ta taille, tes cuisses
Tu cries sous le bâillon
Plus que du sang qui affleure ta peau pâle, peau qui se fend, sang, mouille sur tes cuisses
Je frappe, je cingle plus fort, je veux que l'instrument sonne plus fort, non pas que tes hurlements que je n'entends déjà plus, mais que le sang qui bouillonne dans mon crâne.
Ton agonie, ma délivrance
J'oublie la technique, je compense par l'intensité... du coup il y a du dégât... ta peau, les murs qui se couvrent de ton sang, striures sur le mur, et mon désir de faire mal, plus mal, que ta douleur emplissent la pièce, que je la sente plus que je ne la vois.
Je vois rouge.

Réveil...
tu es à plat ventre contre moi, je passe ma main dans tes cheveux, suis ta nuque, glisse entre ta peau et les draps jusqu'à tes cuisses, puis remonte, mes ongles qui te caressent, bisou dans ton cou. Tu ouvres les yeux, tu souris et tu commences à émerger.
"Je vais faire du café, je commence tôt aujourd'hui."
"ah sinon, j'ai une idée pour ce soir, tu va aimer"...
Je me sens plus fort

C'est toi qui m'attrape par mon excitation, je vais sûrement être en retard.
V

jeudi 29 mars 2012

Mécanique et Fluide

Elle n'a pas de casque, sinon sa chevelure raide, frange, pas d'yeux visibles mais un sacré sourire.

Elle n'a pas de vêtements, enfin juste des bottes et son collier, les trois anneaux chromés sur le cuir noir et mat. Son prénom... en tout cas pas Mercedès..

Elle dort à côté de moi, le doux ronronnement régulier de son moteur me le confirme. Dans un coin de la pièce une tâche irisée, huile, lubrifiant ou pétrole qui a coulé. Dans la pièce une odeur d'essence... de cannabis.



Elle m'avait rencontré comme par accident. Du bris de verre, collision de nos verres et nos fluides mélangés sur le sol. Des yeux qui brillaient comme des bougies... On écoutait, je ne sais plus, du grunge ou du garage, on a filé comme des bolides vers ma chambre. La suspension du lit laisse à désirer...

Elle décide illico d'enfourcher mon Monstrueux engin (oui oui je sais, un peu d'auto-promotion mais c'est courant autour des circuits)...

Elle s'embouche et pas qu'un coin,
Elle s'enchatte (miaaaou),
Elle s'encule (la transmission est soumise à rude épreuve)...

Pas de sortie de route, l'essieu a tenu bon.
Et je me décide à prendre le guidon, de décider de la route et de la vitesse, à pousser la machine, ou à la retenir, à m'en rendre Maître.

Elle rugit, je coupe son arrivée d'air et je m'aperçois que cela la fait d'autant plus vrombir, collée à la route.
Elle s’essouffle autant que moi. Jusqu'à vider les batteries.

Au matin elle me dit : "la moto, c'est tout de même vraiment tape-cul."

V