mardi 27 septembre 2011

IndépendanceS

Tu es trempée, les yeux toujours cachés sous le bandeau, mais j'ai ôté le martinet pour glisser mes doigts dans ta bouche à loisir.
Je commence à avoir mal au bras, le sol est couvert des pinces, qui n'ont pas tenu sous les coups des martinets.

Je te détache les bras, t'embrasse, nos langues se mêlent. Elles ont d'ailleurs une vie propre, se retrouvent dans le noir, ou bien d'un coup alors que nous ne faisons que discuter devant un verre.... 
zou, elles se jettent l'une sur l'autre, sans discipline, sans se poser de question, libres.

Le matin, c'est mon ventre qui vient toujours se coller contre tes reins, mon visage dans ton cou, et le soir c'est toujours nos corps qui se rejoignent. 
Les menottes et cordes te collent au mur ou sur le lit, et je ne peux pas m'approcher de toi plus près que la canne ou la cravache ne me le permettent.

La punition passée... nous mêlons nos membres :
"je vais te dire quelque chose"
"non?"
"je t'aime..."

V