lundi 21 novembre 2011

Dans les cordes...

Ce soir, c'est Fête...
Pas la fête façon boules à facettes (enfin cela brille dans le noir et peut faire son effet).
Non, plutôt la Fête façon Champagne et petits chocolats fins...

Alors nous devons nous habiller pour l'occasion, toi en porte-jarretelles, bas-couture, talons qui t'amèneraient pile à ma hauteur si tu n'avais les jambes largement écartées, un serre-taille qui met en valeur tes fesses qui sont blanches pour le moment. Moi, je garde mon jean noir, et la ceinture qui va avec et que je te sais craindre.
Un petit fond de musique : merci au voisin de n'écouter que la musique et pas les sons des coups puis de bruits d'animaux que nous produirons bientôt.

Ton collier est parfait, je suis heureux de te voir le porter fièrement, j'hésite sur la corde, la rouge plus épaisse qui contraste sur ton corps, ou celle en jute, qui sent bon et qui est un mètre plus longue. Je me décide, je prends le verre de tes mains, te tourne et te colle visage au mur en te prenant les cheveux violemment et rapidement. Tu souffles fort, le jeu devient plus prenant.
4 pas, je pose le verre sur la table, 
4 pas, je monte le son sur la chaîne hifi,
4 pas, je suis dans ton dos, avec la corde.

Un passage au niveau de tes coudes ramenées dans ton dos, puis sous une aisselle, ta nuque, l'autre aisselle et on reprend. Je glisse la corde jusqu'à tes poignets, deux tours, puis perpendiculairement resserrer notre lien. Une remontée vers tes coudes, et te voilà à ma complète merci.
Tu ne pourras pas te défaire des pinces qui mordront cruellement tes tétons, tu ne pourras t'écarter lorsque je m'enfoncerai au fond de ta gorge à t'étouffer, tu ne pourras échapper au martinet sur ton sexe et le haut de tes cuisses déjà trempés.

Bon je m'accorde une mini-pause avant de prendre la cravache, après tout je ne suis pas au travail.
Voyons voir ce que donnent ces petits chocolats épicés..

Monsieur
Oui ma chère petite pute?
je peux en avoir un?
Ah non, pas de bras, pas de chocolat !

V

vendredi 4 novembre 2011

Prise de Notes

voyons voir..
Je reprends mon petit carnet où je note mes inspirations et tes manquements à tes devoirs, et je m'aperçois que ma mauvaise foi est tout de même horrible...


- M'avoir manqué (et oui, j'étais au boulot, toi tu travaillais et j'avais envie de toi), cela mérite une punition assez exemplaire, une bonne trentaine de coups de paddle s'impose.
- Avoir mis tes doigts dans ta bouche dans le but de m'exciter au bar (bon c'était aussi pour les chips), châtiment terrible !!
- M'appeler par des mots doux vraiment gnangnans que je n'ose répéter ici de peur de choquer, cela sent la masturbation sur une chaise devant moi, de manière la plus obscène qui soit, seins pris dans l’étau de cruelles pinces.
- Manger plus de chocolats que moi, enfin, non, mais en avoir chois des meilleurs que les miens, c'est totalement inacceptable, cela signifie une longue sodomie mains attachées sans pouvoir te toucher... ce n'est pratiquement pas une punition, ça, d'ailleurs...
Ah et aussi, parce que c’est sécurité avant tout, un bon échauffement de minimum 1/4 d’heure sur mes cuisses à te rosir le fessier à mains nues.

Quand ce sera fait, nous pourrons vraiment penser à remplir d'autres pages, une étonnante manière d'écrire notre histoire.
V

jeudi 20 octobre 2011

Inspiration

J'écris peu, pas assez sans doute, et il est vrai que l'appétit vient en mangeant, donc ce message a pour but de me remotiver et de me donner un coup de pied au derrière (pratique que je ne cautionne pas, manquant de souplesse).

Lorsque je "joue" avec ma partenaire, je trouve toujours des idées (ou c'est elle qui m'en donne), le côté soumise & Muse existe vraiment. Et puis, il faut dire que la deuxième fessée n'est pas moins "nouvelle" que la première, que des va-et-vient l'un dans l'autre longuement répétés ne perdent pas leur attrait.

Faire des comptes rendus détaillés de séance, ce n'est pas mon but, ni mon intérêt alors je vais raconter ma vie? 
Ce soir je mange de la fondue et en attendant des nouvelles de ma Belle, ce sera déjà un grand bonheur.

V

mardi 27 septembre 2011

IndépendanceS

Tu es trempée, les yeux toujours cachés sous le bandeau, mais j'ai ôté le martinet pour glisser mes doigts dans ta bouche à loisir.
Je commence à avoir mal au bras, le sol est couvert des pinces, qui n'ont pas tenu sous les coups des martinets.

Je te détache les bras, t'embrasse, nos langues se mêlent. Elles ont d'ailleurs une vie propre, se retrouvent dans le noir, ou bien d'un coup alors que nous ne faisons que discuter devant un verre.... 
zou, elles se jettent l'une sur l'autre, sans discipline, sans se poser de question, libres.

Le matin, c'est mon ventre qui vient toujours se coller contre tes reins, mon visage dans ton cou, et le soir c'est toujours nos corps qui se rejoignent. 
Les menottes et cordes te collent au mur ou sur le lit, et je ne peux pas m'approcher de toi plus près que la canne ou la cravache ne me le permettent.

La punition passée... nous mêlons nos membres :
"je vais te dire quelque chose"
"non?"
"je t'aime..."

V

vendredi 26 août 2011

En Musique

La porte d'entrée fermée à clé, il ne faudrait pas qu'elle s'ouvre seule comme elle en a pris l'habitude.

Tu m'attends dans le salon, debout, jambes écartées, nue et vulnérable en collier & laisse, bas, et mains derrière la nuque comme je te l'avais demandé par sms depuis le métro. Et tu y as ajouté quelques touches personnelles : bandeau pour les yeux, hauts talons et les bracelets en cuir à mousquetons à tes poignets et chevilles.
Je commente cette touche sympathique, vérifie ton excitation, que je te fais lécher sur mes doigts et me mets à l'aise. Robe bleue renversée sur le canapé, Black Celebration de Depeche Mode dans le lecteur CD, volets semi-clos, deux verres de vin sur la table, un déjà marqué par ton rouge à lèvre. Tu fais les choses bien, vraiment bien.

Je sais que je vais te donner la canne, te strier les fesses, mais avant je ne résiste pas à l'envie de me glisser derrière toi, coller mon torse contre ton dos, nos peaux qui se retrouvent, oui, nous nous étions quitté depuis presque 3 heures, trop longtemps, ayant chacun ces contingences matérielles. 
J'attrape tes tétons, les caresse, les durcis, puis je les pinces jusqu'à ce que tu hurles... Tu te tords puis pousses un cri aigu, beaucoup plus que tes râles rauques quand tu jouis, mais je retrouve le même volume sonore.

"shhhhhh....."
Doigt sur ta bouche, je t'attache les poignets dans le dos et de la laisse te guide jusqu'à la chambre, deuxième porte à laquelle j'attache ton collier, puis tes chevilles écartées avant de fixer tes bras en hauteur. J'ai maintenant accès à tout l'avant de ton corps, la fessée sur mes genoux que je t'ai promise, tu l'auras plus tard mais là, maintenant, je veux ton Verso plus que ton Recto. 
Je t'embrasse et je te doigte, je te dis à quel point tu comptes pour moi et lorsque notre faim a un peu passé - nous sommes tous deux pantelants - je vais chercher la cravache, les martinets et les pinces...

V

vendredi 17 juin 2011

Tuer le temps

Les courses sont faites, il va falloir sortir d'ici 3 heures, en comptant le temps de nous sustenter....

Je crois que nous avons un bon moment avant de commencer à cuisiner, qu'allons-nous donc faire durant ce temps? Un petit froncement de nez - façon ma Sorcière bien-aimée - et je sais que tu n'as plus que ta petite robe, rien en dessous...
'Je te veux en tenue, dans la chambre, et vite.'

A peine le temps de me déshabiller, je te vois sortir de la salle de bain, cheveux attachés, rien d'autre... je te pose le collier noir, lourd, épais, qui tranche avec la blancheur de ton cou. Tu l'as étrenné hier, mais je sais que tu le portera souvent.
Vérification d'usage, tu es déjà trempée, presque trop facile.... Constat de mon côté : besoin de ta bouche....

Pas à tergiverser, je te veux à genoux, gueule grande ouverte, entre mes cuisses. Ton maquillage est très vite ruiné, tes joues rougies par mes gifles, tes seins que je pince fortement pleins de ta salive, et le sol entre tes cuisses se couvre d'une flaque...


Quelle soumise pleine de promesses, je sais que je peux te pousser encore, mais j'ai mon temps, et tellement envie de t'empaler, ce sera donc martinet, puis longue saillie à 4 pattes, la cravache attendra...




 
'Monsieur, je peux jouir?'
'Comment ça, déjà? alors que tu ne portes pas de pinces, que la canne et les plugs sont encore dans le sac, que tu n'es pas attachée, pas de bandeau pour tes yeux? Ne serait-ce pas un peu trop tôt?'

'Monsieur, je je je  p-p-peux j-jouir?'
Je veux faire durer le plaisir et je trouve l'expression vraiment à-propos, mais c'est clairement ta faute, pourquoi vouloir me donner envie autant comme ça? 

Tes feulements rauques me font dire que tu n'as pas su être patiente, il faudra te punir mais avant nous avons du temps à tuer, collés l'un contre l'autre membres emmêlés, à nous couvrir de baiser, en souriant et racontant des bêtises, avant que je ne te re-prenne en mains au lieu de entre mes bras.

V

lundi 23 mai 2011

Avant

     Des bracelets en cuir à ses poignets, rejoignent en croix dans son dos ceux sur ses biceps, via des mousquetons qui brillent.
      Un collier, en cuir noir, ceint d'un large anneau au bout duquel pend une courte laisse, car la chienne préfère être proche de la main de son dresseur.
       Des bas noirs opaques qui tranchent sur la blancheur de sa peau.
      A genoux, yeux bandés, et bouche grande ouverte, elle tire la langue, parce que je le lui ai demandé, et parce qu'elle est en manque, elle a envie, elle veut... son sexe qui dégouline le lui rappelle.

Je ne me déshabille pas, sachant que c'est toi qui le fera, une fois détachée, et aussi parce que la tentation serait grande de me jeter sur toi, queue en avant. 
J'enfonce ton plug dans ta bouche, tu le portes tous les jours dans le but de pouvoir m'accueillir plus aisément, afin de devenir une bonne petite enculée ...c'est toi qui me l'a dit. Je te fais baver, pousse dans ta gorge, tu sais que pour l'accepter tu dois l'avaler. Je t 'attrape par les cheveux, en queue de cheval, afin de dégager ton visage, plus aisé de te gifler ou d'abuser de ta gueule ainsi, et là encore, c'est à ton initiative. Je rentre et sors le plug pour que sa base touche tes lèvres, tu as des hauts-le-cœur, le menton plein de salive .... et tu es belle.

J'embrasse ton front, te penche et enfonce le plug dans ton cul déjà graissé... tu m'avais attendue déjà en tenue, et élargie, assise sur tes talons, mains posées devant toi paume vers le haut. 
J'agrippe tes tétons roses et tu te relèves... Tu es grande en talons, nous sommes exactement à la même hauteur, j'ai tendance à l'oublier vu le temps que tu passes à genoux ou à quatre pattes. Je vérifie ton état et tu laisse échapper des gémissements, je te fais lécher mes doigts. 

Tes fesses sont vierges de toute trace, je souhaite qu'elles le restent... encore ... un peu .... 
Je m'éloigne, ta tête me cherche, tu me suis au son de mes pas, je fouille mon sac et reviens avec ça :
Je les fais cliqueter près de tes oreilles, je pense que tu saisis assez vite de quoi il s'agit. Je lèche tes tétons, les mordille puis viens la pose... tu siffles entre tes dents, ces pinces sont très douloureuses.. tu trembles et je t'entends souffler fort.

J'écarte tes jambes, et te claque la chatte, fort, je ne sais pas combien de fois, pas envie de compter... mon index touche ton bouton magique et tu manques de jouir...
"Monsieur, j'ai vraiment vraiment mal..."
Je te fais patienter quelques minutes, je t'embrasse, je tire sur les cordes, te masturbe aussi.

Je ne veux pas réveiller tout le voisinage aussi il me faut du matériel. La boule rouge du bâillon entre dans ta bouche, je te dis chuuuuttt puis je retire les pinces....

Je te retiens pour que tu ne tombes pas, je t'embrasse, je t'aide à te reprendre, te retire ce bâillon parce que je veux ma langue dans ta bouche... Tu es trempée jusqu'aux genoux... Je te caresse doucement... 
"Monsieur, je peux jouir?"
"S'il vous plaît Monsieur?"

"Ma douce et belle soumise.... je te repose les pinces et tu pourra jouir, sommes-nous d'accord?"
Tu n'hésites même pas cinq secondes et moins d'une minute plus tard, je suis vraiment content de toi, et content pour toi...

V

lundi 16 mai 2011

Expositions (2)

Lendemain.... Retrouvailles en terrasse de café, puis restaurant, la tension sexuelle est raisonnable, ce qu'il faut, mais nous pouvons encore marcher, arpenter les salles peu éclairées où l'on parle à voix basse.

et puis 17h30, avalanche de sensations :
- ta valise ajoutée à mon gros sac (14 kilos à la dernière pesée, hors carcan et appareillage électrique) dans la rue puis les escaliers.
- chacun dans son métro, tu m'attends dans la chambre en "tenue", mains dans le dos, porte entrouverte...
- hôtel où l'on paie en liquide, on l'on ne demande pas de nom.
- grosse grosse envie...
- perturbé, je monte au 5ème étage au lieu d'aller direct en chambre 5 au premier.... (sic)
- la déco de la chambre, kitsch, sexy, voyante, trop, juste trop, la lumière noire, ciel étoilé peint par des handicapés (enfin je suppose), et ça c'est avant de découvrir les montants autour du couchage,... puis cerise sur le gâteau, le miroir en ciel de lit façon baisodrome.
D'entrée de jeu, je t'attache au montant du lit, et sors le martinet, un strap, un paddle, un autre, la cane aussi que tu sembles vraiment apprécier.
Et puis, sur ce lit, tes mains liées au chevilles je te prépare, un plug, puis deux, du gel, mes doigts, au moins 10 vas-et-viens à la salle de bain pour nettoyer les jouets et mes doigts, puis je t'encule, je sais que tu en as envie autant que tu le redoutes. Je suis large, et tes fesses rougies m'appellent, je sens mon poids en toi, tu te caches sous tes longs cheveux, mais je vois que ce n'est pas que du plaisir. Je t'élargis, je t'entraîne, je t'empale, à grands coups lents... le drap sous toi est inondé, tu as mal et tu coules... et ça me plaît.

Je finis par te remplir la bouche, tu tousses, yeux rougis mais quel sourire !!! Je crois qu'un bain, un long câlin agrémenté de baisers s'impose.... Nous avons le temps avant de reprendre.

L'exposition sinon? ah oui, très belles peintures, et de gravures sur la figure du christ.... vraiment un bon moment, mais oublié dès l'entrée dans la chambre 5.

V

mardi 10 mai 2011

Expositions (1)

Rencontre dans la file d'attente d'un grand musée parisien...
C'est la queue devant l'entrée, nous nous jaugeons, commençons une conversation plutôt naturelle, au vu des circonstances, légère rougeur sur tes joues, et yeux pleins de feu...
Au milieu de la foule, de la bonne demi-centaine de personnes par salles, je sais exactement où tu es, le tac tac de tes talons derrière moi, à gauche, à droite, plus loin devant.

Un verre en terrasse, puis il devient temps que je m'occupe de toi, et toi de moi autrement.

Gros silence dans le métro.... tu évites un peu mon regard, c'est la trouille, oui, mais la mouille surtout.
Montée dans l'ascenseur, je plonge un doigt dans ton fourreau, tes yeux se voilent.

Porte claquée et verrouillée, je te colle au mur, je parle peu, je ne te fais pas parler, nos échanges se limitent à moi qui te pousse ou te tire : je te 'bouge' dans la pièce. L'endroit est étroit, même pas un mètre autour du lit, le seul miroir dans la salle de bain, il faudra changer d'hôtel le lendemain.
J'attrape tes cheveux, longs, doux, résistants aussi et je les enroule autour de mon poing et je te bascule sur mes genoux, tu sais très bien ce qui va se passer, tu en as envie. Là, c'est le dur combat, je lève ma main, mais la gravité me ramène toujours à ton cul, qui très très vite marque, change de couleur, -ceinture, strap, paddle - tes fesses pâles en sortent plus brunes que rouges.

Tu es trempée, gémissante, je te doigte, te plante à genoux, et je t'embrasse.... notre premier baiser en fait, il vient tout seul, sûrement une histoire de gravité encore.
Le baiser dure, langues mêlées, mes mains sur ton cou, tes reins, tes épaules.
Je perds ma réserve, mon détachement, et t'attaque furieusement, des mains, de la bouche et surtout de la queue, et tu m'accueilles en parfaite hôtesse....

Avant de nous endormir, couchés l'un contre l'autre, juste ces mots, Monsieur, je crois que j'aime bien la canne . . .

V
- à suivre - 

samedi 23 avril 2011

de singuliers sévices

Je suis tranquillement assis sur le bord du lit, et je te regarde :

A 3m, ton dos vers moi, mon regard part du sol et remonte :
- escarpins à sangles autour de la cheville, 12cm de talons
- bas coutures noirs autofixants sur tes jambes largement écartées (l’intérieur de tes cuisses est marqué par la cravache, tu as encore trop tendance à resserrer les cuisses)
- ta main que je vois s'activer dans ta chatte, ton rosebud qui lance des éclats métalliques
- ta taille fine
- et la cagoule qui t'aveugle ; ton front appuyé sur ton bras gauche, contre le mur.

"Prends ton temps,   savoure,   ne te précipite pas, et demande avant de finir  ..."
J'adore tes gémissements, voir tes fesses rougies à la main trembler, mais je te trouve tout de même bien impatiente et surtout tu as été très sourde, comme quoi le vieil adage se vérifie...

"Je pense ma chère, que vous avez été quelque peu égoïste et n'avez pas franchement bien écouté."

Je passe à la cuisine, ramène du riz que je renverse dans un coin de la pièce, sur le parquet.
Puis je vais te chercher, te tire par le bras et te colle au coin, en vilaine fille que tu es.

Mains derrière la nuque, genoux sur les grains de riz, tu réfléchis et tu espères très vite pouvoir quitter cette position... C'est très inconfortable, très douloureux aussi, et pas facile à érotiser, et c'est donc un des sévices à réserver à de courtes périodes quand il s'agit de bien imprimer mon mécontentement.

Je ne tiens pas non plus à t'abîmer, les pinces à linge alors?

Il n'y en a que 7, tu sais - et par douloureuse expérience - que ce nombre impair signifie un "s'il vous plaît Monsieur enlevez la moi vite Monsieur s'il vous plaît Monsieur enlevez la moi s'il vous plaît Monsieur ahhhhh"...

Je te demande d'aller les chercher, et tu t'exécutes en tremblant... et avec beaucoup de mal, à genoux , aidée par ma voix seulement. Tu es trempée et totalement en sueur, je te sens depuis ma place. Te savoir apeurée, et docile me suffit aujourd'hui, je te retire la cagoule, et utilise les pinces pour l'accrocher à sécher...

Je te relève, je t'embrasse, et je t'emmène prendre une douche qui très vite tourne à la baise torride sous le jet d'eau, le rosebud nous apportant le petit plus qui fait plaisir...
 
Aucun ressentiment, nos envies rassasiées, nous sortons... savoir s'amuser au soleil, ça compte aussi.

V


PS écrire ce billet m'aura appris au moins que le(s) sévice(s) n'existe(nt) pas au singulier, et qu'ils doivent donc toujours être pluriels, mais peuvent demeurer bien singuliers.

jeudi 14 avril 2011

un peu de tenue, mademoiselle

Tu m'attends gentiment au coin, mains derrière la nuque, à genoux, cuisses suffisamment écartées pour que ton humidité sois visible sur le parquet.
Une nuisette noire à fines bretelles, des bas noirs eux aussi, et les 10cm de tes cuisses nues qui te donnent la vulnérabilité de la proie consentante, une victime qui a d'elle même décidé de faire l'impasse sur la culotte, sans doute lassée d'avoir à en lécher sa mouille.
Tellement consentante d'ailleurs que tu es au coin, punie pour m'avoir trop aguiché et m'avoir contraint à aller faire mon jogging avec poutre apparente.... 

Une fois assuré de ta bonne position et disposition, j'enlève ma chemise et vais m'asseoir sur la chaise en bois toute banale mais sur laquelle je me sens vraiment bien.
"Viens ici salope"
"oui Monsieur"
Tu approches sur tes genoux, un sourire magnifique sur ton visage, ta frange cachant tes yeux.
"Déchausse moi"
"oui Monsieur"
Visiblement, ce n'est pas une corvée, tu prends ton temps, et me croquenots rejoignent tes escarpins sagement rangés les uns contre les autres, comme des écoliers alignés devant le tableau noir.
"Tu va enlever ce petit haut et venir t'asseoir sur mes cuisses"
"oui Monsieur"
Ton dos contre mon torse, tes jambes de chaque côté de mes cuisses couvertes de mon jean noir, j'embrasse ta nuque, caresse et tire tes cheveux, puis j'ai très faim, je mords ton épaule, mes mains griffent tes seins, descendent tapoter ta chatte rasée.
Je tourne la chaise avec nous dessus.
"Penche toi sur le lit"
"oui Monsieur"
Tes jambes remontent, je sens tes mollets contre mon dos, c'est délicieux.
"Tu es bien installée?"
"oui Monsieur"
Alors je commence le traitement, une fessée longue, intense, où le clac de ma main suivi de tes hhhnnnn devient obsédant.
Tu gémis, pleurniches, râles; souffle, fais de délicieux ahhhhhh et je continue avec le paddle, longtemps, très longtemps...
"Vous êtes encore avec moi, mademoiselle, je vous sens ailleurs?"
"oui Monsieur"
"et cela te plaît, petite chienne?"
"oui Monsieur"
"tu sais que tu as trempé mon pantalon, tu va lécher le cuir tout de suite"
"oui Monsieur"
"et ensuite je vais t'enculer longuement et profondément, va chercher le gel"
"oui Monsieur"
"éh, dis, salope, tu sais dire autre chose que Oui, Monsieur"?
"oui Monsieur"

Nous rions de bon coeur, avant de nous y remettre sérieusement...

V

mardi 5 avril 2011

En vitrine

Le néon s'allume en clignotant, j'enfile la cotte de mailles, puis le tablier, plus si blanc à force de lavages, un passage par la chambre froide, je reviens avec la carcasse rouge et blanche que je tiens par la esse.
Avec un grand Haaan je la pose sur le billot, et commence à passer et repasser mon hachoir sur la lanière de cuir.
Ma main gauche se plaque au milieu de la carcasse, la tâte, y enfonce les doigts, la caresse de ma paume, la tape pour la faire résonner, je prends mon temps, je veux la connaître, l'explorer.
J'approche mon visage, renifle, hume cette senteur forte, mon œil à 3 cm de l'animal glisse pour voir les aspérités, les os et la mécanique de la bête.
Des deux mains de chaque côté, je retourne la carcasse, qui laisse échapper des volutes, alors qu'elle se réchauffe.
Ma main attrape le hachoir, le lève et d'un geste sûr, répété mille fois, l'abat au milieu, puis remonte redescends jusqu'à ce que la fente soit béante, que je puisse y glisser mes doigts et séparer les chairs.
Dans un grand craquement, je finis ma tâche, puis repars à l'assaut, encore et encore jusqu'à séparer de l'épaule et récupérer proprement le morceau que je souhaite travailler.
Je prends mon temps pour finir, avant de poser en vitrine réfrigérée la pièce à bouillir, qui fera un bon ragoût, le collier et son étiquette.

L'ampoule s'allume graduellement, mon pantalon en cuir, puis la ceinture, le brun devenu noir au fil du temps, je passe dans la pièce attenante, reviens avec ma soumise, latex rouge et peau blanche que je tiens par la laisse.
Avec une petite poussée je la colle mains au mur, et ma paume glisse sur les manches des paddles et straps en cuir.
Ma main gauche touche le milieu de son dos, teste la chair, la strie de mes doigts, la caresse de ma paume, trace des courbes pour la faire vibrer, je prends mon temps, je veux la connaître, l'explorer.
j'approche mon visage, murmure à son oreille, embrasse sa clavicule, descends un doigt sur son flanc, parcours l'ossature pour en saisir le délicat mécanisme.
D'une main au creux du dos, je la retourne, elle respire fort, halète presque et se retrouve dos au mur.
Mes doigts courent sur la crête de chair trempée entre ses cuisses, et dans un geste millénaire commencent un va-et-vient, sans trop de douceur, impatiemment alors que ma main gauche étouffe ses cris.
D'un grand huuuuuuummmmm et des yeux suppliants, je la sens partir et fixe mes yeux dans les siens avant de peser sur son épaule et de lui donner mon "morceau" à travailler.
Elle prend son temps pour me finir, et je suis heureux de pouvoir à l'embrasser, la remercier et lui poser le collier fort bien mérité.

Ce texte avait été écrit pour un défi de l'Effrontée, qui a depuis fermé son blog...

Je le re-poste tel quel ici, agrémenté d'une image au pouvoir érotique certain.

V

samedi 19 mars 2011

Sprint

Tu es debout avant moi, et tu ne portes qu'un t-shirt - le mien - qui s'arrête pile en haut de tes cuisses.

Sans m'extraire du lit, je me rappelle qu'hier soir tu n'avais que ton grand imper, des bas, tes talons (comme si tu avais besoin de rallonger tes jambes) et un tanga noir, ce dernier vite oublié et qui doit traîner plein de ta salive quelque part. Et là ce matin, sans mascara, sans collier, tu es magnifique.

"Viens là..."
Tu te retournes et approches à 4 pattes. Tu deviens très chatte, tu montes sur le matelas, embrasse ma main et commence à me lécher les doigts, tes fesses ondulent, l'odeur à la fois caractéristique et indescriptible du lubrifiant arrive à mes narines. J'ai vraiment envie de toi, là tout de suite, mais je ne sais pas par quel bout te prendre... Hier soir ton cul a été mis à rude épreuve, même si les marques sont déjà parties, et nous nous sommes endormis mes doigts encore dans tes lèvres et toi la bouche pleine de ma jouissance.
"Branle-toi"
J’attrape ma queue et commence un lent va-et-vient, tes yeux dans les miens, à 4 pattes, j'entends le ploc ploc de tes doigts dans ta chatte. Tes yeux commencent à se voiler, je t'attrape, te colle sur le dos et laisse la gravité me guider au fond de toi, l'impression de me glisser dans un bain brûlant. Ta bouche fait un O, sous la surprise et les sensations de l'empalement.

Je ne t'embrasse pas,
Je ne te parle pas,
Je ne te caresse pas,
Mais mains posées de chaque côté de ta tête,
Tes jambes repliées derrière moi,
Je te baise
La seule communication dont nous avons besoin là maintenant
Tu bouges, tu m'agrippes, tu veux m'attirer, trouver le bon rythme, la bonne cadence mais je ne plie pas.
Je reste machine
Avant
Arrière
Avant
Arrière
...
Ta tête bascule dans le vide, yeux révulsés, tes ongles dans mes épaules, tu cries en silence...

Je ne veux pas que tu reviennes, je continue à jouer le métronome, mal aux cuisses, au bras, et la chaleur qui monte derrière ma queue...
J'essuie mon front en sueur contre ta gorge, contre mon t-shirt...
Je veux te rejoindre, me perdre avec toi et en toi, mais mon corps est fatigué

Je me retire,
Me renverse en arrière,
J'essaie de reprendre ma respiration,
De laisser mon cœur se calmer,
Je sens que je ne finirais pas la course, pas cette fois ci.
Et puis je sens ton souffle contre mes couilles,
Tu es revenue me chercher, et en me tenant par la main, en m'encourageant oralement tu m'aides à passer la ligne.

V

mardi 8 mars 2011

call of the wild

Tu m'as demandé si j'aimerais cette robe, une robe pull over, en laine, qui descend à mi-cuisses et entoure ton cou de multiples épaisseurs roulées.
Je suis sûr que je t'aimerais dans cette robe, avec uniquement cette robe, peut être des bas, pourquoi pas en laine, rayés eux aussi.
Je sais que tes tétons sous la laine sont à la fois excités, irrités et agacés par le frottement, tu t'assois et hésites, chair nue sur le bois, ou fine couche de tissu pour tout coussin? Tes jambes ne savent pas si elles doivent rester solidaires, se croiser ou s'ouvrir largement. Le dos arqué, fesses qui pointent en arrière, poitrine qui ressort, tu te sais désirable, excitante... 
Je te demande de mettre tes bottes, nous sortons, c'est toi qui va m'écouter et tu n'aura qu'à suivre mes consignes, un bâillon boule éteindra toute velléité de discuter, de gémir ou de refuser, le col, roulé jusqu'à ton nez, le cachant aux passants, peu nombreux vu la fraicheur dehors. Les manches longues cachent tes poignets qui sont ceints de bracelets en cuir, et que je peux lier via de petits mousquetons.

Tu marches vite, je sais que si tu te mets à courir, la robe remontera et dévoilera tes fesses, ce qui est fort agréable, mais c'est un plaisir que je me réserve pour plus tard.
Nous voilà en forêt, je t'ai fait la conversation, tes grands yeux clairs répondant à mes injonctions de ralentir, ou de tourner. Je t'imagine fort bien en ponygirl, cuissardée, corsetée, un monogant enfermant tes bras, tes seins engoncés dans le cuir, et dirigée à la chambrière.

Nous nous arrêtons - personne alentour - je prends tes poignets, les attache derrière un tronc d'arbre, remonte ta robe et la coince sous ta ceinture, dévoilant un cul sublime, à peine marqué par mes attentions de la veille, à croire que ton cuir s'endurcit.
Je baisse ton col roulé, t'embrasse chastement sur le joue et le front, étale un peu la salive qui dégouline sur ton menton et a trempé robe-pull, puis ajoute des filaments de ta mouille abondante juste sous ton nez, que tu sentes ton état de chienne en chaleur.

Je m'éloigne, les branches craquent sous mes pas, de longues minutes à chercher une badine, et d'encore plus longues minutes à te strier le haut des cuisses, de longues rayures rouges, identiques à celles de ta robe. Je caresse tes cheveux blonds, prends possession de ton sexe qui s'ouvre pour accueillir mes doigts, j'ai envie de toi, nos yeux se croisent alors que ce bâillon nous éloigne et te réduit à un rôle de femelle haletante.

Je rejoins alors la forêt, je deviens le mâle que tu souhaites que je sois.
Pour à deux, loin de la civilisation, enfiler nos peaux de bêtes et courir dans les bois.

Bien plus tard, la bête rassasiée, il faut retourner à la ville, alors que tu lèches les commissures de tes lèvres endolories par le bâillon.

V

samedi 5 mars 2011

On joue à un jeu?

          C'est le genre de surprise qui arrive, l'occasion inopinée, elle est disponible moi aussi, une après midi à nous, hors du temps, à jouer de nos peaux. Je pars en province, elle reprend l'avion, une dernière séance, volonté de marquer les coups.
La veille via mails l'idée nous est venue, tu ris et me dis : "on aura 3 heures, on va les vivre et les tuer ensemble.
mais ton matériel est resté chez moi - le sac noir - après c'est sûr que tu saura te débrouiller, je vais encore prendre..."

Tu arrives et rentre alors que je suis en train de faire couler le café,
"hé dis, V, tu me le redira le mot de la dernière fois?"
"quel mot?"
"tu sais juste avant de m'embrasser, quand je t'ai mordu la langue tellement j'avais faim de toi..."
"ah oui, et j'ai même aimé, si tu veux le même mot, faut te mettre en position, non?"
tu tombes instantanément à genoux, ta tête contre mon ventre
"tu sais, poupée, tu es vraiment très belle vue de dessus".

Je t'attrape par les cheveux, te secoue un peu, pas brutalement, mais tu te sens ridicule, tu es mon hochet, mon culbuto. Je te mets à genoux et je t'élève.
"allez en tenue, miss"
J'attrape mon écharpe te couvre les yeux, une bonne partie du front, et le nez, envie de jouer à colin-maillard. Je te fais tourner comme une toupie, tu ne portes plus que des bas noirs, et tes petites chaussures à talons. Tes vêtements sont éparpillés dans la pièce.

"allez file au coin, mains sur la tête?"

"oh on joue à cache cache?"
"presque, je me demande dans quel recoin je vais me faufiler...."

Tes longues jambes m'émeuvent, je vois déjà mes boules renverser tes quilles, mais je vais récupérer quelques mètres de corde, histoire de trouver la position adéquate, de poser le bon terrain de jeu.

Je rends solidaires tes genoux et tes mains, cuisses largement écartées, tu es totalement accessible, j'embrasse tes seins, descends jusqu'au nombril que j'agace de ma langue, tu cherches à t'échapper, mais c'est toi la marionnette, et je suis celui qui tire les fils. D'un seul grand et lent coup de langue, je goûte ton désir, puis j'ôte mon jean, et me coule en toi (ou est-ce toi qui te coule en moi?).
La suite n'est que succession de jeux, certains très sombres, et comme des enfants, nous crions, nous devenons des furies surexcitées, je me plains quand tu passes la ligne d'arrivée avant moi, et je cours pour te rattraper en te tirant les cheveux ou te griffant. 
 Nous finissons gagnants tous les deux, les "autres" ont été vaincu, notre équipe a encore gagné, le monde est sauvé.

Je te détache, et je me dis que la gamegirl, même tactile et en 3D, perdrait systématiquement dans un duel face à toi.

"tu as été une élève très appliquée, je crois que c'est l'heure de la récréation, tu va pouvoir te dégourdir les jambes."

V

mardi 1 mars 2011

Positionnement

                 Tu sors directement du boulot, nous nous retrouvons dans la rue, tu es en jean, pull-over, bottes plates, mais vu ta journée de travail, les bas / jupe / talons étaient in-envisageables. Tu es tout de même un peu inquiète, tu sais que ce sera un prétexte pour te punir. Je t'embrasse, glisse deux doigts dans ta bouche, ma main attrape tes cheveux tire ta tête en arrière, mes doigts vont trop loin, c'est intentionnel.
"Monte et déshabille toi."
"tout? oui tout, je ne vais pas me répéter."
"Tu laisses la porte entrouverte, tu t'allonges sur le lit mains derrière la tête, et tu m'attends."
"oui Monsieur"
et tu files, en courant sautillant dans le hall d'entrée.
Je ramasse mon sac, le remets en bandoulière, et sans précipitation, vais vers la porte, tape le code, c'est la deuxième fois que je le fais, je ne le connais pas vraiment par cœur, me demande si les prochaines fois, je n'exigerais pas que tu descendes ouvrir systématiquement, mais te savoir en attente chez toi, dans la position que j'ai choisie alors que je monte tranquillement l'escalier est un bonheur dont je ne souhaite pas me priver. Ce sera selon.

Je suis sur ton palier, il y a un crochet entre les deux portes de ce vieil escalier, peut être une ancienne patère pour les manteaux des visiteurs, mais courbé dans le mauvais sens, y installer une corde serait malaisé, mais certainement faisable.
Bon, revenons à mon mouton.
Je pousse la porte, la claque derrière moi, je fais jouer mes bottines sur le carrelage, que tu reconnaisses mon pas. Je te veux un  peu anxieuse, pas morte de trouille, savoir que l'on aura des sensations, comme aux montagnes russes, mais en se sachant bien attachés.
Je pose le sac, mon manteau, retire mes chaussures, je sais que tu m'entends et que tu ne me vois pas et c'est très bien comme cela. Je me lave les mains dans la cuisine, m'essuie, me dis que ma main froide et mouillée a un intérêt pourtant. En tirant le sac d'une main j'arrive dans la chambre, tu es nue sur le lit, le triangle sur ton pubis un rappel de ta chevelure, les mains derrière la tête, tu attends au milieu du lit, tu as enlevé la couette, elle recouvre tes vêtements épars.
"Écarte les jambes"
Je m'assois à côté de toi, ma main monte de ton mollet à l'intérieur de tes cuisses, s'arrête quelques centimètres avant ton intimité, sous mon jean, je me sens bouger de quelques centimètres aussi, mais je reste détaché, reste à ce que je fais, je laisse du temps avant de me perdre, que tu le sois plus que moi, que tu sois déjà partie et te rejoindre dans le voyage, et là je donne l'impulsion de départ, comme la chiquenaude sur le premier domino.
Je te regarde, prends possession via la vue de ton corps et là j'entends un gargouillis... ton estomac, je pique d'un doigt ton nombril
"Tu n'as pas mangé?"
"non"
"Je sais pourquoi, et cela ne change rien tu ne le sais pas, une tentative de t'épargner la poire à lavement?"
"oui"
(très petite voix)
"Je te veux en bonne santé, et avec de l'énergie, tu en aura besoin, je vais te punir, puis tu va te sustenter."

Je t'enjambe, m'assois sur le haut de tes cuisses, t'enfonce dans le lit. D'une main je prends tes deux poignets, les ramène derrière ta tête, j'embrasse ton front, prend possession de ta bouche, y enfonce ma langue, ma main droite pince tes tétons et t'attire à moi, ton buste se tend, tu respires fort.
Je me lève, t’attrape par les cheveux, te retourne, j'enlève ma ceinture, vite, je suis debout, tu me suis mi à genoux, mi 4 pattes, je pose un pied sur ton dos, tu te retrouves le cul en l'air, ta bouche s'approche de mes orteils, bonne fifille.
Mes mains, puis ma ceinture s’abattent sur tes fesses, ta bouche ne m'a pas quitté, je tâte ton excitation.... te fais goûter mes doigts recouverts de ta mouille abondante.
Mets toi à genoux contre le mur, je veux tes mains sur mes chevilles pour te tenir, et pas ailleurs.
Je retire mon pull, ôte mon pantalon, mon boxer, tu me regardes par en dessous, mi louve, mi chienne docile. Mes jambes se calent de chaque coté de tes genoux, tes mains prennent mes chevilles. D'une main j'ouvre ta bouche, y enfonce mon membre déjà luisant l'autre tient tes cheveux, je te laisse essayer de me gober entièrement, tu m'as dis ne pas en être capable, et j'ai dit que tu y arriverais, même si nous y mettions des heures. Avoir l'estomac vide n'étais pas une si mauvaise idée, au fond.
Tu t'étouffes, ta main monte le long de mon mollet, agrippe ma cuisse, ta tête ne peut tourner à gauche ou droite, je me recule, et te gifle. Pas fort mais vite, sèchement, je vois de la surprise et une colère énorme dans ton regard, je te souris, et toi aussi tu me souris, tes yeux larmoyants rient, ton nez coule, ton mascara dégouline.
"Mains à leurs places !! Je reprends."
Il nous faut longtemps, beaucoup d'autres gifles, des crachotements, des hauts-le-cœur. 
"merci Monsieur pour l'apéro"
"File te doucher, puis on ira manger un bout... et oui je sais, tu dois avoir encore très faim."
Tu va d'un pas mal assuré dans la salle de bain, et je prépare le plug que tu portera au restaurant. 

V

jeudi 24 février 2011

probabilités

soirée arrosée au restaurant, puis retour bras dessus bras dessous, en riant, préservant notre excitation pour la chambre...
Montée des escaliers, la jupe pied-de-poule, et la chair mouvant dessous ont un effet hypnotique sur la pauvre personne innocente que je suis.

Ma chère, j'ai bien hésité, j'ai pensé à commander votre viande plus qu'à point alors que comme pour moi, le bleu, l'attrait du sang, l'aller-retour sur la plaque de cuisson ont ta préférence, puis je me suis ravisé, t'avertissant qu'il y aurait une suite à ton manque de réussite à l'oral.
Rapidement, tu es écartelée à plat ventre sur le lit, un grand coussin blanc sous toi, de tes cuisses à ta taille, tes boucles brunes cachant ton visage, tes membres reprenant leur place dans les liens qui t'y attendaient. De mon grand sac à malice je sors quelques dés, 5 exactement puis j'explique :

J'espère que les statistiques et toi sont amies, ma chère, où la situation va se compliquer...
Ce dé - rouge - indique ce qui t'attend :
1 ma main
2 le paddle
3 le martinet
4 la canne
5 mon choix
6 ce que tu décides...

Je vais lancer ces 4 dés, et compter les points, mais tu m'aura donné un nombre, il s'agit du nombre de coups que tu recevra avec l' "instrument" indiqué par le dé rouge, si tu dis plus que que le résultat des dés.
Si ceux-ci en revanche se montrent plus gourmands que toi, tu aura deux fois ce nombre, est-ce clair?
Oui euh non, enfin je ne sais pas, Monsieur
Tu va comprendre rapidement, je te l'assure
un nombre?
euhh 10
3 16
cela fait 32 coups de martinet, ma chère, c'est un échauffement, allons y doucement... 
un autre nombre?
gêne........  18
1 11
et bien, du menu fretin ma douce...
je prends mon temps, la laisse savourer, nous aimons autant l'un que l'autre ces caresses appuyées...
la suite?
euhhh si c'est un 6 je peux vraiment choisir un coup de n'importe quoi, dit-elle en souriant franchement..
bien entendu, c'est une évidence
alors 20 !!
4 22
c'est quoi 4 déjà?
c'est pas bon pour toi, franchement le hasard est parfois cruel, je prends la canne en bambou, et non celle en rotin, oubliée dans sa province.
Le côté électrique, la demi-seconde entre la canne qui s'abat et le sifflement de sa respiration me parait se répéter sans fin, son souffle et ses gémissements me donnent envie d'accélérer, de finir au plus vite... et c'est avec soulagement, et très très fier que je finis..
je me rue sur elle, me jette dans ses cheveux, l'embrasse, la cajole, nos mains et nos bouches se trouvent, ses liens formant une contrainte... nous restons ainsi un moment hors du temps à partager quelque chose d'unique, de fort... puis sa voix redevenue calme:  V, 20
4 10
reprise... je m'attarde sur ses cuisses et doucement... puis me reprend
20
1 15
puis
20
5 9
ahhhhh le paddle, tu n'aimes pas trop, je sais, mais comme cela tu ne te sentira pas obligée de le demander...
elle reste sur son 20 pour les séries suivantes, je ne sais plus si elle sont au nombre de 4 ou 5

puis sort enfin le 6
nous perdons le compte, et je ne retiens pas mes coups.....  mais notre délivrance arrive....

V

dimanche 13 février 2011

Cumulonimbus


Un aspirateur, quelque chose qui vous emmène très haut, très vite  et qui vous laisse, gelé cela descend aisément vers les -50°, foudroyé, battu par des grêlons de plusieurs kilos, et emmené à 30m secondes au milieu de rafales à 400 km/h...

Même les plus gros avions de ligne détournent leur route afin d'éviter de croiser le chemin d'un cumulonimbus, quand c'est inévitable c'est le crash ou pour le 747 qui avait réussi un démontage pièce par pièce pour réparations.

Hier un collègue et un très bon ami avec qui je bossais et que je trouve amaigri m'annonce son cancer (31 ans et ganglions lymphatiques qui partent en vrille), sans doute la personne la plus gentille, la plus innocente dans le bon sens qui attrape la pire des merdes, 20% de chances de survie dans les 5 prochaines années... il a l'air crevé l'après midi, tu prends une barre chocolatée et il se pète une dent, bien évidemment... Il n'ose pas le dire à ses parents, n'a pas de frères et sœurs, ni de famille sur Paris......
Hier un petit couple sympa m'annonce sa séparation....
Hier j'ai ma mère au tél qui ne supporte pas ma séparation de mon ex femme et qui me fait une scène....
Hier mon fils se gratte la tête et je dois partir à la chasse aux poux....

Hier soir je me suis bourré la gueule tout seul comme un grand, et j'ai bien dormi...

L'orage est passé?

V

vendredi 11 février 2011

rupture

collier vide, place vide, en écho au vide en moi actuellement.
bloqué sur une relation passé, au moins en partie et  ne voyant les personnes rencontrés qu'au travers du filtre des bons souvenirs qui commencent à dater vraiment. Vouloir un réengagement sur de la durée, avec des sentiments, une vraie alchimie affective physique et intellectuelle tout de suite, c'est sans doute aussi vouloir trop et trop vite, mais quand on avait trouvé la bonne méthode, on en re-veut. Vouloir retrouver des yeux rieurs et une chevelure qui nous abritait, un fessier à se damner, le tout comme avant, comme avec Elle, c'est en revanche stupide et m'empêche d'avancer.

Le printemps arrive, je vais me poser géographiquement, je suis confiant, mais des fois on aimerait accélérer les choses, pousser un FFW sur la commande et s'arrêter à un moment à deux l'un contre l'autre...Heureux

V

mardi 8 février 2011

rêves et café

Je ne me souviens que très rarement de mes rêves, aussi hier soir j'ai tenté une expérience en écoutant un sale truc sur youtube sensé éveiller mes sens (ouhh ça sent le truc super érotique) avant de me coucher vers 1h...

peut être à cause du champagne tiède et des petits fours avalés lors du cocktail dont je m' "occupais" au travail, j'ai réussi à me réveiller vers 4h, noté dans le téléphone qui trainait près de l'oreiller quelques mots avant de me rendormir.
Il y avait de ces chaussures à fond rouge que l'on appelle des louboutins,(non je ne suis pas fétichiste), un gunfight digne de John Woo, et des tasses de café géantes dans mes souvenirs mais la note de mon téléphone : femme âgée café pistolets et C.
Je ne vais pas prendre un dictionnaire des symboles, mais ça ne voudrait pas dire que j'ai un inconscient salement chargé? en plus je ne vois ni jambes, ni fesses, ni même femmes là dedans (la tasse de café en louboutin et armée ne m'excite pas plus que ça en fait).

et maintenant trouver une image pour illustrer ça..... et google images ne m'aide pas, comme quoi on ne trouve pas tout sur le net.

V
Je retourne prendre du café

mercredi 2 février 2011

tu me dévoiles ce que tu ne contrôles.

Deux textes postés récemment sur des blogs de personnes qui savent vraiment écrire m'ont donné à réfléchir.

Ces deux textes aux titres calembouresques parlaient pour l'un de l'expérience plus que physique qui consiste à se laisser pénétrer le fondement, et l'autre du fait de se vider devant la personne à laquelle on a donné les clés, et à qui la responsabilité et la créativité érotique incombent durant les jeux.

J'y vois un abandon, un lâcher prise physique tout autant que mental, il s'agit d'un acte plus grand que de se laisser attacher, de perdre le contrôle, de voir sa mobilité réduite ou de devenir une poupée, une marionnette guidée par des cordes. C'est plus intime dans le sens où ce qui échappe dans le corps de la soumise est révélé au grand jour à l'accompagnateur, au guide, à celui qui tour à tour pousse ou tire sur la laisse. Les muscles qui relâchent la vessie, le sphincter interne qui s'ouvre pour recevoir, des actes que le cerveau ne contrôle que très partiellement, leur fonctionnement est en parti caché à la soumise qui pour le coup, le dévoile autant à son Dominant. C'est plus que de l'humiliation, une mise à nue, on rejoint la possession - le corps qui ne m'appartient plus - qui est un thème récurent du BDSM. 

On rejoint le thème de la douleur, provoquée par l'Autre, et offerte : je reviendrais sur la mécanique propre à offrir sa douleur dans un autre billet, sur le plus je t'aime plus je te frapperai fort. On passe ici à ce qui se passe sous la peau, sous la barrière qui sépare le soi de l'extérieur, d'où la force de ces actes.
 V

lundi 31 janvier 2011

parrallèle bucolique

qu'est-ce que la soumission? qu'appelles-tu BDSM?
Questions qui reviennent et auxquelles je suis obligé de coller des mots.

Une phrase que j'emploie souvent est la soumise définit avec son Dominant un champ dans lequel celui-ci va s'ébattre librement, quitte à se cogner contre les clôtures. Ces barrières sont soient des pratiques (pas de ceci ou de cela), un temps limité, ou le fameux safeword mot qui signifie que l'on sort du jeu, que ça ne va plus, que le côté consensuel disparaît.
Au fil du temps les clôtures vont bouger, et on arrive progressivement non pas à un champ gigantesque, mais mieux défini, avec ses longues rangées droites et les recoins où le bois est fissuré, ouvrant sur un nouveau pré carré.
 
Je sais par expérience que le champ aura  à certains endroits une forme bien définie, mais que la largeur des barrières ne dépend pas de moi, que certains poteaux trop durs ne doivent pas être titillés. Toujours est-il que le jardin cultivé à deux, sans souci de performance est un endroit que l'on ne quitte pas de sitôt, tellement on s'y sent bien.









Ce n'est que ma réponse, et de toute façon le BDSM touche à de l'amour, à une relation de couple (désolé les polyamoureux, je ne critique nullement mais je n'y arrive pas) et ne peut prétendre à une explication valable pour tout le monde.

V

samedi 29 janvier 2011

de Basquiat à Banksy

vu l'expo au MAM et le film "faites le mur".


le rapprochement n'est pas innocent du tout, art pop, dans sa définition vraie de pour tous, par tous, et surtout pas amené ou découvert par des élites et qui redescend les strates sociales

note à moi même, revoir la conférence de Frank Lepage incultures 1 (2005) pour bien saisir la différence entre culture et socioculture, entre ce qui est Art et ce qui ne l'est pas.

rapport avec le BDSM? de un je ne m'oblige à rien, de deux des clous plantés cruellement dans des poutres ou palettes de bois chez Basquiat, et une énorme gifle devant Banksy.
Bonjour le raccourci, non?

V



mardi 25 janvier 2011

éclectisme limité

Flobots... 
et pourtant je ne suis pas fana du violon 


et une chanson que j'ai déjà écouté 69 gazillions de fois...

V