mardi 8 mars 2011

call of the wild

Tu m'as demandé si j'aimerais cette robe, une robe pull over, en laine, qui descend à mi-cuisses et entoure ton cou de multiples épaisseurs roulées.
Je suis sûr que je t'aimerais dans cette robe, avec uniquement cette robe, peut être des bas, pourquoi pas en laine, rayés eux aussi.
Je sais que tes tétons sous la laine sont à la fois excités, irrités et agacés par le frottement, tu t'assois et hésites, chair nue sur le bois, ou fine couche de tissu pour tout coussin? Tes jambes ne savent pas si elles doivent rester solidaires, se croiser ou s'ouvrir largement. Le dos arqué, fesses qui pointent en arrière, poitrine qui ressort, tu te sais désirable, excitante... 
Je te demande de mettre tes bottes, nous sortons, c'est toi qui va m'écouter et tu n'aura qu'à suivre mes consignes, un bâillon boule éteindra toute velléité de discuter, de gémir ou de refuser, le col, roulé jusqu'à ton nez, le cachant aux passants, peu nombreux vu la fraicheur dehors. Les manches longues cachent tes poignets qui sont ceints de bracelets en cuir, et que je peux lier via de petits mousquetons.

Tu marches vite, je sais que si tu te mets à courir, la robe remontera et dévoilera tes fesses, ce qui est fort agréable, mais c'est un plaisir que je me réserve pour plus tard.
Nous voilà en forêt, je t'ai fait la conversation, tes grands yeux clairs répondant à mes injonctions de ralentir, ou de tourner. Je t'imagine fort bien en ponygirl, cuissardée, corsetée, un monogant enfermant tes bras, tes seins engoncés dans le cuir, et dirigée à la chambrière.

Nous nous arrêtons - personne alentour - je prends tes poignets, les attache derrière un tronc d'arbre, remonte ta robe et la coince sous ta ceinture, dévoilant un cul sublime, à peine marqué par mes attentions de la veille, à croire que ton cuir s'endurcit.
Je baisse ton col roulé, t'embrasse chastement sur le joue et le front, étale un peu la salive qui dégouline sur ton menton et a trempé robe-pull, puis ajoute des filaments de ta mouille abondante juste sous ton nez, que tu sentes ton état de chienne en chaleur.

Je m'éloigne, les branches craquent sous mes pas, de longues minutes à chercher une badine, et d'encore plus longues minutes à te strier le haut des cuisses, de longues rayures rouges, identiques à celles de ta robe. Je caresse tes cheveux blonds, prends possession de ton sexe qui s'ouvre pour accueillir mes doigts, j'ai envie de toi, nos yeux se croisent alors que ce bâillon nous éloigne et te réduit à un rôle de femelle haletante.

Je rejoins alors la forêt, je deviens le mâle que tu souhaites que je sois.
Pour à deux, loin de la civilisation, enfiler nos peaux de bêtes et courir dans les bois.

Bien plus tard, la bête rassasiée, il faut retourner à la ville, alors que tu lèches les commissures de tes lèvres endolories par le bâillon.

V

3 commentaires:

chilina a dit…

La laine, surtout si elle est un peu rêche, prépare à merveille, sur une peau nue, l'excitation croissante d'une balade en forêt ...

dita a dit…

quel récit...
j'avais une robe en laine un peu dans le même genre il me semble... mais la pauvre n'a pas résisté à une machine à laver trop chaude et pour le coup ,elle est devenue vraiment trop courte ..

Pro-fesseur a dit…

@chilina
c'est quasi intenable, aux dire des certaines connaissances, et lors d'une promenade à cheval ou moto encore plus 'amusant'.

@dita
je suis dans les robes, là, il y en a une autre qui m'inspire un prochain texte. Et vous pouviez continuer à la porter, même trop courte, je jure de ne pas me plaindre...