samedi 5 mars 2011

On joue à un jeu?

          C'est le genre de surprise qui arrive, l'occasion inopinée, elle est disponible moi aussi, une après midi à nous, hors du temps, à jouer de nos peaux. Je pars en province, elle reprend l'avion, une dernière séance, volonté de marquer les coups.
La veille via mails l'idée nous est venue, tu ris et me dis : "on aura 3 heures, on va les vivre et les tuer ensemble.
mais ton matériel est resté chez moi - le sac noir - après c'est sûr que tu saura te débrouiller, je vais encore prendre..."

Tu arrives et rentre alors que je suis en train de faire couler le café,
"hé dis, V, tu me le redira le mot de la dernière fois?"
"quel mot?"
"tu sais juste avant de m'embrasser, quand je t'ai mordu la langue tellement j'avais faim de toi..."
"ah oui, et j'ai même aimé, si tu veux le même mot, faut te mettre en position, non?"
tu tombes instantanément à genoux, ta tête contre mon ventre
"tu sais, poupée, tu es vraiment très belle vue de dessus".

Je t'attrape par les cheveux, te secoue un peu, pas brutalement, mais tu te sens ridicule, tu es mon hochet, mon culbuto. Je te mets à genoux et je t'élève.
"allez en tenue, miss"
J'attrape mon écharpe te couvre les yeux, une bonne partie du front, et le nez, envie de jouer à colin-maillard. Je te fais tourner comme une toupie, tu ne portes plus que des bas noirs, et tes petites chaussures à talons. Tes vêtements sont éparpillés dans la pièce.

"allez file au coin, mains sur la tête?"

"oh on joue à cache cache?"
"presque, je me demande dans quel recoin je vais me faufiler...."

Tes longues jambes m'émeuvent, je vois déjà mes boules renverser tes quilles, mais je vais récupérer quelques mètres de corde, histoire de trouver la position adéquate, de poser le bon terrain de jeu.

Je rends solidaires tes genoux et tes mains, cuisses largement écartées, tu es totalement accessible, j'embrasse tes seins, descends jusqu'au nombril que j'agace de ma langue, tu cherches à t'échapper, mais c'est toi la marionnette, et je suis celui qui tire les fils. D'un seul grand et lent coup de langue, je goûte ton désir, puis j'ôte mon jean, et me coule en toi (ou est-ce toi qui te coule en moi?).
La suite n'est que succession de jeux, certains très sombres, et comme des enfants, nous crions, nous devenons des furies surexcitées, je me plains quand tu passes la ligne d'arrivée avant moi, et je cours pour te rattraper en te tirant les cheveux ou te griffant. 
 Nous finissons gagnants tous les deux, les "autres" ont été vaincu, notre équipe a encore gagné, le monde est sauvé.

Je te détache, et je me dis que la gamegirl, même tactile et en 3D, perdrait systématiquement dans un duel face à toi.

"tu as été une élève très appliquée, je crois que c'est l'heure de la récréation, tu va pouvoir te dégourdir les jambes."

V

2 commentaires:

dita a dit…

J'aime beaucoup le mélange du rire de l'enfance et la jouissance adulte dans les jeux
la photo est très bien choisie là aussi :)

Pro-fesseur a dit…

c'est mon pantin de quand j'étais petit ^^
C'est sa faute si je suis devenu un grand méchant pervers, il m'a appris à tirer sur la corde pour faire écarter les jambes

V