samedi 23 avril 2011

de singuliers sévices

Je suis tranquillement assis sur le bord du lit, et je te regarde :

A 3m, ton dos vers moi, mon regard part du sol et remonte :
- escarpins à sangles autour de la cheville, 12cm de talons
- bas coutures noirs autofixants sur tes jambes largement écartées (l’intérieur de tes cuisses est marqué par la cravache, tu as encore trop tendance à resserrer les cuisses)
- ta main que je vois s'activer dans ta chatte, ton rosebud qui lance des éclats métalliques
- ta taille fine
- et la cagoule qui t'aveugle ; ton front appuyé sur ton bras gauche, contre le mur.

"Prends ton temps,   savoure,   ne te précipite pas, et demande avant de finir  ..."
J'adore tes gémissements, voir tes fesses rougies à la main trembler, mais je te trouve tout de même bien impatiente et surtout tu as été très sourde, comme quoi le vieil adage se vérifie...

"Je pense ma chère, que vous avez été quelque peu égoïste et n'avez pas franchement bien écouté."

Je passe à la cuisine, ramène du riz que je renverse dans un coin de la pièce, sur le parquet.
Puis je vais te chercher, te tire par le bras et te colle au coin, en vilaine fille que tu es.

Mains derrière la nuque, genoux sur les grains de riz, tu réfléchis et tu espères très vite pouvoir quitter cette position... C'est très inconfortable, très douloureux aussi, et pas facile à érotiser, et c'est donc un des sévices à réserver à de courtes périodes quand il s'agit de bien imprimer mon mécontentement.

Je ne tiens pas non plus à t'abîmer, les pinces à linge alors?

Il n'y en a que 7, tu sais - et par douloureuse expérience - que ce nombre impair signifie un "s'il vous plaît Monsieur enlevez la moi vite Monsieur s'il vous plaît Monsieur enlevez la moi s'il vous plaît Monsieur ahhhhh"...

Je te demande d'aller les chercher, et tu t'exécutes en tremblant... et avec beaucoup de mal, à genoux , aidée par ma voix seulement. Tu es trempée et totalement en sueur, je te sens depuis ma place. Te savoir apeurée, et docile me suffit aujourd'hui, je te retire la cagoule, et utilise les pinces pour l'accrocher à sécher...

Je te relève, je t'embrasse, et je t'emmène prendre une douche qui très vite tourne à la baise torride sous le jet d'eau, le rosebud nous apportant le petit plus qui fait plaisir...
 
Aucun ressentiment, nos envies rassasiées, nous sortons... savoir s'amuser au soleil, ça compte aussi.

V


PS écrire ce billet m'aura appris au moins que le(s) sévice(s) n'existe(nt) pas au singulier, et qu'ils doivent donc toujours être pluriels, mais peuvent demeurer bien singuliers.

5 commentaires:

chilina a dit…

Plus ils sont singuliers, recherchés non pour leur douleur mais pour le soin et l'attention qu'ils ont requis à celui qui va les distribuer plus ils sont rares et accepter avec intensité ...Cette attente du "non-savoir" est si importante ...
J'aime définitivement vos billets qui se terminent toujours par des regards rieurs et des embrassades complices ...

dita a dit…

Je suis tentée de dire comme chilina.
:)
J'aime vos limites et votre façon à tous les deux de les titiller...

Alice a dit…

Découverte excitée de votre blog ce soir. Je sens que sa lecture va m'accompagner jusqu'au sommeil. J'espère que vous ne m'en voudrez pas si mes mains glissent entre mes cuisses.

Pro-fesseur a dit…

@Chilina : parce que le rire est bien présent, se sourire pendant ou après une séance particulièrement poussée, c'est un bonheur infini.

@Dita : jouer de manière plus ou moins poussée, je ne sais pas si on peut vraiment parler de limites, plus des tests et des encouragements.

@Alice : si je vous en veux, est-ce que cela change quelque chose? ^^

V

Alice a dit…

@ Pro-fesseur
ça n'a rien changé :-)